Singapour
J68 - Dimanche 23 mars 2014 - Johor Baru (Malaisie) - Geylang (Singapour) - 38,11 kms - moyenne 13,29 kms / h - dénivelé montant 143 m (presque plat) - pente Maxi 6 %.
Réveil vers 7h30 ce matin et petit déjeuner dans un restaurant du quartier. Nous prenons chacun 2 pancakes et 2 thés au lait (9,20 Ringgits).
Nous préparons ensuite nos bagages et équipons les vélos. Nous partons vers 10 heures de l'hôtel. Un chauffeur de taxi qui attendait devant l'hôtel m'indique un chemin plus court que celui que j'avais prévu pour accéder au pont qui conduit à Singapour. Une erreur de file à un gros carrefour nous oblige à faire un petit contresens en roulant sur un trottoir (donc sans danger) pour prendre la route qui conduit au contrôle de sortie de Malaisie.
Nous arrivons rapidement en vue de l'immigration et suivons la file des motos. Il y a beaucoup de motos et de voitures mais aussi beaucoup de guichets et presque pas d'attente. Notre passeport tamponné nous prenons la direction du pont. Sur les enjambeurs autoroutiers qui conduisent à la digue il y a une confortable voie moto. Elle est large et séparée des voitures par une glissière béton. Les motos vont assez vite mais il y a assez de place pour elles et nous et elles peuvent nous dépasser sans risque.
Pour la traversée de la digue il n'y a pas vraiment de voie pour les deux roues mais les motos, et nous aussi, doublent les voitures sur la gauche. Arrivée au bout de la digue les deux roues sont arrêtées à intervalles réguliers pour ne pas faire de bouchons à l'immigration qui est un peu plus loin et aussi pour laisser passer une partie du flot des voitures vers d'autres guichets qui sont plus à gauche.
Nous repartons après le flot des motos qui étaient bloquées. Nous arrivons rapidement à l'immigration de Singapour. Je suppose que la presque totalité des gens qui passent ici sont des travailleurs transfrontaliers car ils ont une carte qui ouvre la barrière. L'agent qui est ici ne fait que surveiller. Pas de chance pour lui car deux cyclistes sans carte arrivent et il faut qu'il intervienne. Il nous donne donc à chacun une fiche d'immigration à remplir et contrôle si tout est correct puis nous demande d'attendre un officier d'immigration qu'il a appelé.
L'officier, un jeune homme d'une vingtaine d'année, arrive en vélo et nous demande de le suivre. Nous y arrivons sans mal car il a un vélo mono vitesse et il ne veut probablement pas suer. Le trajet ne fait qu'une centaine de mètres et il nous fait entrer dans une pièce où il y a d'autres gens qui attendent et aussi des officiers d'immigration qui vérifient et scannent les passeports. Il remet nos passeport à une jeune officier qui me pose une question que je comprend pas. Elle n'insiste pas et nous fait asseoir. Elle sort un moment et revient en nous disant qu'il n'y a pas de problème pour nos vélos à Singapour. Je suppose qu'elle a vérifié si ce type de véhicule était autorisé sur les routes de Singapour.
Quelques minutes plus tard elle appelle nos noms et nous remet nos passeports qu'elle tient à deux mains et la tête légèrement baissée comme cela ce fait souvent dans cette région. Ils sont tamponnés avec une autorisation de séjour de 3 mois. Nous étions les derniers à entrer dans le bureau d'immigration et nous sommes les premiers à en sortir. Les autres cas étaient peut être plus compliqués.
Nous faisons nos premiers tours de pédales à Singapour et le début est plutôt agréable. Nous ne sommes pas en rase campagne mais le quartier est très vert avec de belles pelouses et beaucoup d'arbres. Ce quartier de Singapour se nomme d'ailleurs Woodlands et il vaut mieux le savoir car pour passer de Johor Baru à Singapour il faut suivre les panneaux "Woodlands" car il n'y a aucun panneau qui indique Singapour.
Nous ne regrettons pas d'avoir changé de l'argent hier car nous ne voyons rien qui ressemble à un changeur ou à une banque ouverte.
Nous avons de l'argent et faim. Une pause déjeuner s'impose donc. Nous trouvons un petit restaurant sur notre route et nous nous y arrêtons. Il y a une grande fête de mariage dans une salle à côté. Une dame vigile nous demande de déplacer nos vélos de quelques mètres. Nous étions dans une zone de stationnement interdit avant de les déplacer et nous y sommes encore après mais il n'y a pas d'autres possibilités et elle nous dit qu'à cet endroit il n'y a pas de problème. Nous prenons chacun une assiette de riz frit poulet (le reste est épicé). La serveuse ajoute des oignons frits à mon assiette mais Michel ne veut pas. Elle insiste aussi beaucoup pour nous ajouter des pommes de terre et des carottes "non épicés". Nous en faisons ajouter un peu à part et c'est vrai ce n'était pas épicé et même bon. Nous payons 5 S Dollars le tout. Nous prenons aussi chacun un thé o (1,80 S Dollars les deux).
Nous retournons aux vélos et retrouvons le chauffeur de taxi qui nous a indiqué le parcours ce matin devant l'hôtel à Johor Baru. Nous discutons un moment et nous repartons. Pour l'instant la route, et la plus grande partie du parcours sera ainsi, est agréable car c'est très vert et boisé malgré les immeubles residentiels. Il n'y a pas trop de circulation mais nous sommes dimanche aujourd'hui et il n'en est peut être pas ainsi tous les jours.
Nous sommes toujours sur des avenues avec 3 voies dans chaque sens et chaussées séparées. Ce n'est pas un problème mais ici la voie de gauche est parfois réservée aux bus. Nous devons donc quelquefois rouler sur la voie du milieu en étant doublé à droite par les voitures et à gauche par les bus et les taxis.
Nous arrivons sans encombres à l'hôtel "Fragrance ruby". La chambre est bien réservée pour 3 nuits mais la réservation ne garantissait pas une chambre à deux lits. C'était en fonction des disponibilités. Il n'y a pas de chambre à deux lits pour cette nuit et nous aurons donc un grand lit. Ce n'est pas la première fois et ce n'est pas un problème. Les vélos sont à l'abri à l'extérieur de l'hôtel devant une caméra de surveillance.
Une chambre à deux lits sera disponible demain en début d'après midi et le réceptionniste nous a proposer de changer de chambre. Ceci implique que nous soyons ici en début d'après midi mais nous essaierons d'adapter notre programme pour cela.
Nous arrivons au terme du voyage et il va falloir bientôt emballer les vélos et les transporter jusqu'à l'aéroport à moins qu'il ne soit plus simple de faire le trajet hôtel aéroport en vélo et de les emballer sur place. Nous verrons cela plus tard car nous avons encore trois jours avant le départ.
Pour l'instant nous visitons un peu le quartier. Singapour est incomparablement plus propre et ordonné que la Malaisie ou la Thaïlande mais nous sommes dans un quartier particulier. Tout n'est pas très clean ici et le quartier est au moins aussi animé et bruyant que le marché de nuit de Johor Baru hier soir. Il y a beaucoup de restaurants et de gens qui y mangent et quantité d'autres commerce dont la prostitution qui est particulièrement visible ici.
En dînant au restaurant nous avons observé les autres clients. Presque toutes les femmes attablées étaient des prostituées qui buvaient une bière en négociant avec un probable futur client. En regardant leur petit manège nous avons mangé notre habituel riz poulet avec un bol de bouillon (6 S Dollars pour les deux) et bu chacun un thé o (2 S Dollars pour les deux). La nourriture et la boisson sont un peu plus chères ici qu'en Malaisie mais cela reste plutôt bon marché pour des occidentaux. Les prix sont probablement différents dans les quartiers chics de le ville.
Nous élargissons ensuite un peu notre périmètre jusqu'à une station de métro proche. On peut y acheter un titre de transport normalement valable pour les bus et le métro (à vérifier) de un, deux ou trois jours. Celui de trois jours coûte 20 SD (10 SD pour un jour et 15 SD pour deux jours). Il faut ajouter à cela 10 SD de "deposit" récupérable lorsque l'on rend la carte. Nous achèterons probablement un passe de trois jours demain matin.
Nous nous installons ensuite à une table devant un vendeur de fruits. Nous y achetons une tranche de pastèque (2 SD) et 5 oranges (2 SD). Nous mangeons la pastèque sur place ainsi que deux oranges. Tout est bien organisé ici. Le vendeur de fruits à mis des tables et des chaises devant son étal sans oublier une poubelle par table pour déposer les déchets. Il y a un petit inconvénient à cela car il vend aussi du durian et beaucoup de clients en achètent. L'enveloppe et tout ce qui ne se mange pas finit donc dans la poubelle à côté de la table. L'odeur du durian est donc présente partout mais cela ne nous a pas vraiment gêné.
Nous rentrons à l'hôtel vers 22h30. Il y a le wifi gratuit disponible à la réception et j'ai pu charger le texte sur le site. Par contre la connexion était trop lente pour les photos, traces et position sur Google maps. J'essaierai plus tard car il y avait beaucoup de monde avec tablettes ou ordinateurs à la réception.
J69 - Lundi 24 mars 2014 - Singapour (visite)
Réveil vers 8h30 ce matin et café dans la chambre avec le nécessaire fourni par l'hôtel.
Nous partons à pieds vers 9h30 en direction de la station MRT "aljunied", qui est à 5 minutes à pieds de l'hôtel, pour y acheter des cartes EZ-Link de trois jours. L'employé au guichet nous dit que seules les cartes d'une journée sont vendues à cette station. Pour les cartes de trois jours il faut aller à "Bugis" qui est la station la plus proche qui les vend. C'est à trois stations vers le sud. En regardant sur la carte GPS il doit bien y avoir 3 ou 4 kilomètres entre les deux stations.
Nous prenons donc chacun un ticket de métro pour faire le trajet "aljunied" - "bugis" (2 x 1,4 S Dollar). Le métro est rapide, propre et moderne et nous arrivons rapidement à la station "Bugis". Les cartes de trois jours y sont bien en vente. Elles coûtent 20 S Dollars plus 10 S Dollars de "deposit" normalement récupérable si elles sont restituées dans les 5 jours qui suivent l'achat. Pour nous ce n'est pas gagner car il faut les restituer aux horaires et dans les lieux où elles sont vendues. Peu importe nous prenons deux cartes pour 60 S Dollars. Nous pourrons ainsi prendre les MRT, MLT et Bus classic à volonté sans avoir à attendre aux guichets pour acheter les tickets. Nous avons un plan pour les MRT et MLT mais pas celui des bus. Les guides parlent d'un livret avec les lignes de bus et les plans des quartiers mais nous ne l'avons pas trouvé aux stations de MRT. C'est dommage car le bus permet de mieux découvrir la ville que le métro.
Nous prenons ensuite la même ligne dans la direction opposée pour reconnaître un peu l'aéroport et essayer de voir s'il est possible ou non de nous y rendre en vélo. Nous y arrivons après une bonne demi heure de trajet. Le MRT arrive au terminal 2 et il faut encore prendre un train navette gratuit pour arriver au terminal 1 d'où nous embarquons. C'est très propre et il n'y a pas de cartons qui trainent. Ils faudra donc en trouver ailleurs et les transporter jusqu'ici. Il y a des bascules gratuites pour peser les bagages et des machines pour les recouvrir d'un film plastique (15 S Dollars, c'est à peu près le même prix qu'en France). Nous expliquons à la personne qui s'occupe de la machine et nous lui montrons des photos des vélos et il nous dit que c'est possible.
Nous regardons ensuite les taux de change. On a ici 1,71 S Dollar pour 1 Euro. Ce n'est pas très bon mais c'est souvent le cas dans les aéroports. Pour l'instant nous avons encore pas mal de S Dollars et nous pouvons attendre.
Comme il est midi passé et que nous commençons à avoir faim nous nous installons au KFC et prenons chacun un menu "Bandito" (frites, poulet frit enroulé dans une crêpe et coca). Nous précisons bien de ne pas mettre la sauce pimentée que l'on voit en rouge sur la photo. Nous payons 13,40 S Dollars le tout. C'est bon et nous sommes au calme, l'aéroport de Chiangi n'est pas bruyant et fatiguant comme la plupart des aéroports, et au frais (même un peu trop et je met un pull léger).
Nous rentrons ensuite, toujours avec le MRT, à l'hôtel car nous devons changer de chambre. Nous demandons donc une chambre à deux lits à la réception et l'employé nous remet la clé de la chambre 618. Il nous laisse la clé de l'ancienne le temps de faire le transfert des bagages. Nous sommes tout juste arrivés dans la chambre pour y prendre nos sacs qu'il téléphone pour nous dire que la chambre dont il nous a donné la clé est occupée. Il y a d'autres chambres à deux lits de libres et il veut juste faire un échange de clés (les clés sont des cartes programmées qui servent aussi pour l'ascenseur). Nous faisons donc l'échange des clés. Nous serons toujours au sixième étage.
Nous transfèrons rapidement nos bagages et partons en direction du MRT. Sur notre chemin il y a un bazar chinois avec beaucoup de cartons usagés entreposés à l'extérieur. Nous essayons de demander mais la dame parle très peu anglais. Comme j'ai ma tablette dans le sac à dos, et que j'ai téléchargé le chinois hors ligne pour le traducteur Google en Malaisie (en Malaisie aussi les chinois préfèrent lire ou parler chinois plutôt qu'anglais), je l'utilise pour lui expliquer ce que nous voulons. Le traducteur Google doit bien faire son travail car elle nous fait comprendre que nous pouvons nous servir et que c'est gratuit. Comme elle vend du Scotch d'emballage nous lui en achetons 2 rouleaux (4,80 S Dollars). Les cartons disponibles sont petits pour nos vélos mais avec le Scotch et le banderolage cela devrait convenir. Nous en prenons 7 ou 8 que nous découperons à la demande.
Nous retournons à l'hôtel pour y déposer les cartons (attachés sur le vélo de Michel avec des tendeurs) et le scotch (dans la chambre). Ceci fait nous prenons pour de bon le MRT jusqu'à Marina Bay. Nous y faisons un tour et même y traînons un peu car le coin est joli et agréable. Nous traversons un grand centre commercial (produits de luxe et beaux restaurants).
Nous visitons ensuite un beau et original jardin qui est entre la baie et la mer. C'est un mélange de plantes et de constructions originales. Il y a un chemin métallique "skyway" suspendu à des arbres de métal eux aussi. L'entrée au jardin est gratuite et c'est même un lieu de détente pour les familles et les joggeurs. Pour accéder au "skyway" c'est 5 S Dollars par personne. Nous y faisons un tour et ne le regrettons pas car la vue sur l'ensemble du jardin et sur les bâtiments environnants est superbe.
Nous reprenons le MRT et rentrons par le chemin le plus long entrecoupé d'une visite de Chinatown où nous dînons (poulet, frites, haricots blancs, quelques crudités et une grande bière, le tout pour 17,70 S Dollars). Nous assistons encore à une cérémonie indou. Les instruments de musique sont les mêmes (flûte et tambour) mais le rituel est différent. Il y a toujours une divinité un peu cachée qui est lavée et encensée mais il y en a aussi une qui est promenée sur la tête d'un officiant autour du coeur du temple. Un autre officiant jette à terre une noix de coco sur son passage. Elle se casse et ensuite le même officiant jette des petits fruits sur la divinité. Des fidèles suivent en procession mais c'est plus de la danse que du recueillement.
Nous passons ensuite à "Little India" où nous achetons 5 pommes et 5 oranges pour 4 S Dollars.
Nous rentrons ensuite à l'hôtel où nous arrivons vers 23 heures.
Demain nous continuons notre visite de Singapour. Nous n'avons pas de programme précis et nous irons un peu au hasard. C'est ce que nous avons fait aujourd'hui et cela nous a bien réussi.
J70 - mardi 25 mars 2014 - Singapour (visite)
Réveil vers 8h30 ce matin et petit déjeuner avec un sachet de thé fourni par l'hôtel dans la bouilloire fourni aussi par l'hôtel.
Nous trions ensuite nos affaires car il faudra bientôt ressortir les vêtements d'hiver. Il faut aussi trier ce qui peut être en bagages enregistrés et ce qui doit rester en bagage à main.
Nous prenons ensuite la direction de la station de métro. Il est presque midi mais nous n'avons pas encore vraiment faim. Nous achetons d'abord deux grands beignets (1,40 S Dollars) puis nous trouvons un petit restaurant qui propose des breakfeasts classics. Nous regardons cela de plus prêt et en commandons chacun un. Pour chacun il y a deux oeufs à la coque (en réalité ils ne sont pas cuits mais servis dans un petit récipient en plastique rempli d'eau bouillante et couvert) deux tranches de pain de mie avec en sandwich du beurre et de la confiture (ils sont servis prêt à manger) et une boisson (Michel prend un thé au lait et moi un thé sucré au citron). Nous payons 6,90 S Dollars le tout.
Nous faisons ensuite quelques provisions, deux pains briochés avec saucisse et deux petits pains sucrés (5,60 S Dollars), et prenons le métro en direction de la station Orchard.
Orchard road est une grande rue commerçante avec beacoup d'immeubles de magasins et aussi toutes les grandes marques du luxe. Ce n'est pas vraiment dans nos habitudes mais c'est sur notre route pour la visite du jardin botanique alors nous y faisons un arrêt. C'est un peu comme le centre commercial de Marina Bay hier mais beaucoup plus grand et aussi beaucoup plus animé.
Nous poussons ensuite jusqu'au jardin botanique. Nous y entrons en sortant de la station MRT du même nom. Au début ce jardin paraît petit et banal mais en le parcourant on le trouve très grand et aussi très bien. Le jardin de la baie (garden by the bay) est un très beau jardin dans un style très futuriste et le jardin botanique est aussi très bien mais beaucoup plus classique.
Nous allons ensuite à la station "Harbourfront" qui arrive en bord de mer à l'ouest de Marina Bay. De cette station on voit la télécabine qui relie le mont Faber ( qui est à une centaine de mètres d'altitude à Singapour) avec l'île de Santosa. Les cabines traversent un immeuble qui sert de pilier à la télécabine.
Nous montons ensuite au mont Faber par un chemin piéton très facile qui traverse la forêt. La vue du mont Faber n'est pas exceptionnelle mais quand même intéressante. D'un côté on a vue sur la télécabine, la mer et l'île de Santosa et de l'autre on voit quelques bâtiments de Singapour. La descente traverse aussi de la forêt et nous sommes un peu surpris de trouver une aussi grande forêt naturelle dans un pays urbanisé comme Singapour.
Nous prenons ensuite le chemin du retour et arrivons à l'hôtel vers 22 heures.
Nous descendons à la réception de l'hôtel vers 23 heures car on peut choisir les places dans l'avion gratuitement 24 heures avant le décollage du premier vol. Comme notre avion décolle à 23h10 demain nous faisons autre chose (mise à jour du site et messages) en attendant l'heure. Nous avons terminé nos tâches annexes vers 23h30 et nous nous connectons sur BA.com. C'est un peu tard ou les autres passagers avaient payés pour choisir leurs sièges plus tôt car il ne reste que deux sièges côte à côte de libres. Il sont au milieu de la rangée centrale et nous aurions préférés deux places sur un côté. Comme il ne reste qu'une seule possibilité nous nous en contentons. Pour le vol Lyon/Londres c'est plus facile car presque aucun siège n'a encore été choisi (il ne décolle que jeudi à 8h35 de Londres). Il ne nous reste donc, à l'heure où j'écris cette ligne, que 23 heures à passer à Singapour. Si l'on enlève la nuit de sommeil, le trajet hôtel/aéroport, l'emballage des vélos et bagages et l'enregistrement il ne reste pas beaucoup de temps.
Ensuite nous dinons dans un restaurant à proximité de l'hôtel. Comme dans presque tous les restaurants du quartier il y a beaucoup de filles qui poussent à la consommation et se font payer à boire. Nous ne tombons pas dans leur jeu et commandons une grande bière pour nous deux et un riz poulet pour Michel. Je n'ai plus faim car j'ai déjà mangé deux grosses parts de pizza à l'ananas que nous avions acheté en sortant du métro. Michel m'a laissé sa part car il y avait un peu d'oignon. Nous payons 7 S Dollars pour la bière et 3 S Dollars pour le riz poulet de Michel.
Il est plus de 1 heure lorsque nous quittons le restaurant et la dernière nuit du voyage est déjà bien entamée.
J71 - Mercredi 26 mars 2014 - Singapour - préparatifs départ et parcours hôtel aéroport en vélo puis en Taxi (l'accès à l'aéroport est une autoroute interdite aux vélos).
Réveil vers 9 heures ce matin et petit déjeuner dans la chambre.
Nous sommes prêts pour le départ vers 10 heures. Comme nous voulons prendre la direction de l'aéroport vers midi nous n'avons pas assez de temps pour visiter encore Singapour. Nous nous contentons donc de passer un moment sur Internet à la réception. J'en profite pour essayer, car ce n'est pas facile avec une tablette tactile, de faire un itinéraire de l'hôtel à l'aéroport. Il ne semble pas possible d'aller à l'aéroport sans emprunter d'autoroute et les autoroutes sont interdites aux vélos à Singapour.
Nous allons quand même partir en vélo et nous approcher de l'aéroport et nous verrons sur place ce qu'il convient de faire. Nous partons de l'hôtel à 11h45 en direction de l'aéroport. Nous suivons de grandes avenues (2x3 ou 4 voies) pendant les 12 premiers kilomètres puis nous arrivons sur l'accès à une route qui semble être une autoroute. Je laisse Michel avec les vélos et m'approche pour voir la voie depuis un pont. Il n'y a pas de voies pour les deux roues et je ne vois que des voitures et quelques motos. Il y a des ouvriers qui travaillent sur une ligne électrique à proximité. Je me renseigne et ils me confirment que les vélos sont interdits sur la route qui conduit à l'aéroport. L'un d'entre eux, le chef je suppose, fait une recherche sur Google maps avec son portable. Google donne un itinéraire piéton pour aller à l'aéroport. Je note les routes à suivre et nous y allons. L'itinéraire conduit bien à l'aéroport mais a proximité de celui-ci laroute est barrée par une porte grillagée et de l'autre côté c'est une route de service pour les pistes. Il n'y a donc aucune chance que nous puissions entrer à l'aéroport par cette voie. Il y a d'ailleurs un panneau très clair qui montre un militaire qui tire sur une personne qui franchit le grillage.
Nous revenons donc à proximité d'un accès à l'autoroute et nous enlevons les bagages et plions les vélos. Nous arrêtons un taxi mais les vélo ne rentrent pas dans le coffre. Il faudrait un minibus mais il n'y en a pas qui passent dans le coin. Nous enlevons donc les roues de nos vélos pour qu'il entrent dans un coffre de taxi "normale". Nous attendons qu'un autre taxi veuille bien s'arrêter. Lorsqu'un premier taxi s'arrête nous y chargeons les deux vélos et une partie du matériel.
Michel part avec ce premier voyage et j'attends avec le reste du matériel une roue, trois sacoches et les cartons). Il ne passe pas beaucoup de taxis libres dans le coin. Il y en a un qui finit par s'arrêter. Je charge le matériel dans le coffre et nous arrivons rapidement au terminal 1. Je paie la course 5,60 S Dollars. Michel a payé 15 S Dollars mais le temps de chargement et déchargement a été plus long.
Nous emballons ensuite les vélos dans l'aéroport avec nos morceaux de carton. Nous nous sommes installés à proximité d'une balance et c'est facile. L'emballage n'est pas top mais lorsqu'il l'est il arrive parfois en plus mauvais état que ce que nous faisons aujourd'hui. Nous pensions les faire banderoler mais le prix de 15 S Dollars affiché passe à 30 pour nos vélos. La différence de prix pour quelques mètres de plastique est grande et nous refusons.
Il est 17h30 lorsque nous terminons nos bagages et les guichets d'enregistrement de British Airways sont ouverts. Les hôtesses sont très agréables et conciliantes. Mon vélo affiche 24 kgs et passe. Celui de Michel qui est plus encombrant frotte sur les glissières et n'affiche que 20 kgs au lieu des 23,4 qu'indiquait la balance. Tout passe donc sans problème. Nos bagages et vélos sont étiquetés fragiles et nous conduisons le tout, accompagnés d'un manutentionnaire que les hôtesses ont appelés et de deux hôtesses, aux bagages encombrants. Comme les hôtesses nous accompagnent nous n'avons pas à montrer à nouveau nos passeports.
Nous sommes donc libres des bagages lourds et encombrants à 18h30. Nous n'avons rien bu ni mangé depuis ce matin et nous prenons d'abord un pepsi à un pizza hut car nous ne trouvons pas de vendeurs de boissons au niveau où nous sommes (3,50 S Dollars les 2 pepsi).
Comme nous avons un peu sués aujourd'hui nous faisons une rapide toilette. Nous enfilons les pantalons et gardons pulls et polaires à portée de main. Nous nous apercevons qu'il y a des fontaines d'eau potable à proximité des toilettes et nous aurions pu venir nous y désaltérer plus tôt.
Il est déjà 20 heures et nous passons au KFC où nous prenons un menu avec trois morceaux de poulets, de la purée, des crudités et deux pepsi (25,80 S Dollars le tout).
Nous passons ensuite les formalités de sortie du pays. Ça aurait dû être vite fait car nous étions deuxième et troisième dans une file mais la personne qui nous précédait, ainsi que son mari dans une autre file, ne devait pas être en conformité avec les règles car les deux officiers d'immigration ont quitté leur poste pour les conduire à une autre personne. Heureusement pour nous un autre guichet a aussitôt ouvert et nous sommes passés très rapidement et sans problème.
Ensuite mon sac est passé dans le tunnel à rayon X et pas celui de Michel. Ce doit être un contrôle au hasard car le contrôle systématique se fait après le contrôle des papiers à l'entrée de la salle d'embarquement.
Nous sommes à la salle d'embarquement 1h20 avant l'heure de décollage. L'embarquement se fait à l'heure prévue et l'avion décolle vers 23h20 au lieu de 23h10.
Le voyage se passe bien et sans secousse. Ce long vol de plus de 13 heures ne nous a pas paru long. Ceci est probablement dû aux horaires qui ne nous ont pas changés de nos nuits habituelles. Nous avons donc bien dormi malgré les sièges beaucoup plus rapprochés sur ce Boeing 747 que sur le 777 du trajet allé.
Nous sommes pour l'instant à Londres où nous avons presque 4 heures d'attente. Nous sommes maintenant jeudi 27 mars 2014. Nous découlerons à 8h35 et serons à Lyon à 11h10.
J72 - Jeudi 27 mars 2014 - Retour à la maison.
Après Singapour - Londres nous embarquons comme prévu à 8h35 à Londres pour Lyon. Pas de problème non plus sur ce parcours et nous arrivons à Lyon vers 11h10 comme prévu.
Nous sachoches arrivent sur le tapis à bagages et il faut attendre un petit quart d'heure pour voir arriver les vélos aux bagages spéciaux. Les emballages sont comme nous les avions expédié à Singapour. Bien entendu nous intriguons un peu le douanier de service qui nous demande d'où nous venons et ce que nous transportons. L'avantage de notre emballage "basique" est qu'il permet, en écartant un peu les bords des cartons juxtaposés, de vérifier qu'ils contiennent bien des vélos. Nous précisons seulement que nous les avions emmenés de France.
Nous nous rendons ensuite sur le parking d'où nous appelons Jean-Pierre qui a, cette année encore, la charge de venir nous chercher. La voiture est rapidement chargée car nos emballages aux dimensions des vélos sont beaucoup plus petits que ceux que nous avions à l'aller. Jean-Pierre nous conduit jusqu'à Villefranche où Claude nous a préparé un bon repas.
Merci encore à Jean-Pierre et Claude pour le transport, le repas et l'accueil.
Nous prenons ensuite le chemin de la maison. Rouler à droite revient très naturellement et sans problème.
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